Samuel Fuller est un réalisateur, scénariste et écrivain américain, né le 12 août 1912 à Worcester (Massachusetts) et mort le 30 octobre 1997 à Hollywood (Californie).
Samuel Michael Fuller, né à Worcester, dans le Massachusetts, est le fils de Benjamin Rabinovitch, immigré juif russe, et de Rebecca Baum, immigrée juive polonaise. Le nom de famille est modifié après l'immigration aux États-Unis. Son père meurt alors qu'il n'a que 11 ans, la famille déménage alors pour New York. Il commence à travailler à 12 ans, dans un journal. A 14 ans, il est garçon à tout faire (grouillot ou copyboy en anglais) au New York Journal, devenant même le copy boy personnel du rédacteur en chef de l'époque, Arthur Brisbane. Il quitte le journal à la suite de son mentor. Après un court passage au New York Evening Graphic, il est à 17 ans le plus jeune reporter criminel du pays, pour le Sun de San Diego. Pour son métier, il prend l'habitude de voyager à travers les États-Unis. Cela devient une activité à plein temps quand il quitte son journal. Alors que la Grande Dépression frappe le pays, il parcourt principalement les Etats du sud. À partir de 1931, il écrit des récits de fiction, des nouvelles ou comme nègre pour divers écrivains. Il raconte l'histoire de la mort de Jeanne Eagels. En 1935, il s'arrête suffisamment longtemps pour écrire ses premiers romans qui seront publiés dans des pulps, pour la plupart sous différents pseudonymes. Il s'agit notamment de faits divers romancés, Burn, Baby, Burn (1935) sur la première femme condamnée à mort aux États-Unis alors qu'elle est enceinte, Test Tube Baby (1936) sur les bébés-éprouvette et Make Up and Kiss (1938), autour des produits de beauté.
À partir de 1936, poussé par un ancien rédacteur en chef devenu scénariste, Gene Fowler, il travaille pour Hollywood, collaborant à des scénarios, comme Hats Off ou It Happened in Hollywood, et fournissant des histoires originales telles que Gangs of New York ou Power of the Press.
Il sert dans la 1re division d'infanterie américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale, la célèbre «Big Red One». Il y est à la fois soldat et reporter de guerre.
En 1944, alors qu'il combat, sa mère trouve un éditeur pour son premier roman, un polar, The Dark Page. Howard Hawks et Charles Feldman en achètent les droits d'adaptation et Jules Furthman est engagé pour en écrire le scénario. Fuller le sera également pour en écrire une nouvelle version à son retour de guerre. Le film sort en 1952, il est intitulé Scandal Sheet (L'inexorable enquête) et réalisé par Phil Karlson.
Pendant ce temps, Fuller participe aux débarquements d'Afrique du Nord, de Sicile et de Normandie. Il tourne un film documentaire sur un épisode de la libération du camp de Falkenau (Tchécoslovaquie), dépendant du camp de concentration de Flossenbürg. Ce film ne sera montré qu'en 1988, inclus dans Falkenau, vision de l’impossible, documentaire d’Emil Weiss. Blessé deux fois au combat, Fuller reçoit la Bronze Star, la Silver Star et la Purple Heart, "pour conduite héroïque". ...
Source: Article "Samuel Fuller" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.